Les environs de Paris

Paysages Du romantisme à l’impressionnisme
Les environs de Paris

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Un projet : la Vallée de la culture du 18 mars au 10 juillet

Expo_Paysges_Sisley_OrsayLa vallée de la Seine est rendue à la culture et aux arts par la création d’équipements d’importance internationale : la Cité musicale départementale de l’Île Seguin et le musée Albert-Kahn. Dans la continuité de ce geste, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine célèbre les paysages naturels ou bâtis des bords du fleuve et des environs de la capitale. Tout au long du XIXe siècle, ces lieux furent en effet le berceau d’avancées artistiques majeures et, de l’époque romantique à celle de l’impressionnisme, les plus grands peintres se sont forgés un nom en brossant les images sublimées – devenues pour beaucoup de célèbres chefs-d’œuvre – d’un cadre de vie exceptionnel : celui d’une vallée portant naturellement au désir de culture.

Les enjeux de l’exposition

Au travers d’une centaine de tableaux, dessins et photographies de Corot, Daubigny, Renoir, Sisley, ou
encore Atget, l’exposition Paysages, Du romantisme à l’impressionnisme, Les environs de Paris, présente
l’évolution des paysages franciliens au XIXe siècle et revient sur le rôle éminent de ce territoire dans l’invention du paysage moderne.

Expo_Paysages_Francois_Louis_FrancaisÀ l’apogée du genre, toutes les générations de peintres, français comme étrangers, se retrouvent dans les environs de Paris, pour y mener « la vie d’artiste » en groupes, voire en colonies. Ces lieux d’échanges sont de fabuleuses écoles où s’invente le paysage moderne, en marge de la vie artistique parisienne, de ses salons et de son Académie. L’exposition dresse la carte de ces lieux emblématiques, Barbizon, Auvers-sur-Oise ou encore les bords de Marne, où peintres et photographes ont trouvé tour à tour la lumière étouffée des futaies prisée par les romantiques, les étendues lumineuses de paysages harmonieusement vallonnés ou l’éclat impressionniste de la Seine.

Le regard porté sur ce territoire, qui s’industrialise et s’urbanise à la vitesse du chemin de fer, connaît en un siècle une formidable révolution. Lieux d’exil romantique, les environs de Paris deviennent, au fil des ans, sites touristiques, débroussaillés par les premiers excursionnistes, et lieux de loisirs, où les guinguettes voisinent avec les canotiers du dimanche. Les artistes ont-ils été les fidèles témoins de ces évolutions urbaines et sociales ou ont-ils inventé leur Île-de-France ?

Ce sont les enjeux que soulève cette exposition, qui rend hommage à la beauté des sites des environs de
Paris, célébrée, avec passion, par les artistes du siècle du paysage.

Une vocation pour le paysage :
les raisons de cette exposition au musée du Domaine départemental de Sceaux

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Le 6 juin 1937, le département de la Seine ouvre dans le parc de Sceaux le « musée de l’Île-de-France » – devenu en 2013 le musée du Domaine départemental de Sceaux – qui documente le patrimoine historique, artistique et ethnologique du bassin parisien. Cette première vocation du musée a permis la constitution de riches collections de peintures et de photographies de paysages des environs de Paris, autant d’œuvres qui témoignent de l’évolution des paysages franciliens et du goût des contemporains pour ce territoire.

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Forte de cette thésaurisation depuis la fin des années 1930, l’exposition réunit une centaine d’œuvres,
dont une trentaine d’emprunts auprès des musées nationaux ou territoriaux (le musée d’Orsay, Angers,
Barbizon, Carnavalet, Lille, Meudon, Petit Palais de Paris, Reims, Rouen), d’une fondation (Custodia), d’une mairie (Fontainebleau) et de collections privées.

DSC_0965Le commissariat de cette exposition est assuré par Flora Triebel, conservateur au musée du Domaine départemental de Sceaux.
Un catalogue de 260 pages sera édité à l’occasion de cette exposition, réunissant cinq essais (Vincent Pomarède, conservateur au musée du Louvre ; Flora Triebel, conservateur au musée du Domaine départemental de Sceaux, commissaire de l’exposition ; Brice Ameille, Félicie de Maupeou, Lyne Penet, docteurs en histoire de l’art) et les notices des œuvres exposées. Cet ouvrage sera l’occasion de faire le point sur ce sujet encore peu exploré, du fait de l’intérêt relativement récent des chercheurs et des musées pour la peinture de paysage en France avant l’impressionnisme.

Cet événement s’inscrit dans une politique globale d’accès du plus grand nombre à la culture, une «culture pour tous». Une philosophie et un objectif au cœur du projet de la Vallée de la culture des Hauts-de-Seine imaginée par Patrick Devedjian, Député et Président du Conseil départemental.

Parcours de l’expositionDSC_0983

  • Section 1 : Quand l’Île-de-France s’inventait aux Pays-Bas
  • Section 2 : l’élan romantique dans les environs de Paris
  • Section 3 : l’école de Barbizon et les fraternités de plein-air
  • Section 4 : Vers la lumière impressionniste
  • Section 5 : un nouveau regard
  • Section 6 : panoramas parisiens
  • Section 7 : les paysages du désastre

Lieux : Musée du Domaine départemental de Sceaux – 92330 Sceaux

Tarifs : Plein Tarif 4 € / Tarif Réduit 2,50 €/ groupe scolaire 1 €

Horaires : 14h – 18h30, fermé le lundi, fermé le 1er mai

Site internet : www.domaine-de-sceaux.hauts-de-seine.fr

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À propos du Domaine départemental de Sceaux
Depuis 2008, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine met en place une politique culturelle autour
du projet de la Vallée de la culture, qui vise à développer tout au long de la vallée de la Seine les grandslieux culturels gérés par le département. Le domaine de Sceaux bien qu’éloigné géographiquement de la vallée de la seine, est pleinement inscrit dans le patrimoine historique, culturel et naturel du département et profite à ce titre de cette volonté de mise en valeur du patrimoine des Hauts-de-Seine.
Le domaine de Sceaux est aujourd’hui composé d’un vaste parc de 181 hectares et de bâtiments pour la
plupart classés monuments historiques. Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), l’illustre ministre du roi Louis XIV, acquiert le domaine de Sceaux en 1670. Il met alors sa fortune colossale au service de l’art, et de sa gloire, en s’entourant des meilleurs artistes de son temps : Le Nôtre est sollicité pour les jardins, Le Brun réalise le grand décor du pavillon de l’Aurore, chef-d’œuvre des lieux et Jules Hardouin-Mansart construit quelques années plus tard l’Orangerie pour le fils de Colbert.
Parmi les travaux d’envergure réalisés par le Conseil départemental des Hauts-de-Seine pour assurer
la restauration des bâtiments et des jardins qui composent le Domaine de Sceaux, il convient de citer
le Pavillon de l’Aurore (2000), les Écuries (2006), le Château (2012), les parterres de broderies de buis (2013), l’Orangerie(2015) et prochainement le Petit-Château (2016-2017).

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