Mo’swallow

David Douard est sans aucun doute l’une des révélations les plus troublantes de ces dernières années. Son travail saute sauvagement dans les plus contradictoires de références-poésie, l’histoire de la science, la technologie, l’animisme, contre culture, etc., et il leur donne expression à travers des combinaisons de vidéo, la sculpture, le collage, le son, et les oeuvres du passé greffés sur des installations interactives dans afin de créer des contes allégoriques qui reflètent les relations infectieuses qui se manifestent entre les mondes qui se espéraient imperméable à l’autre. Transformer l’exposition dans une rumeur, David Douard propose de se glisser dans les «maladies du réel» pour sa première grande exposition solo. Composé d’œuvres virales produites par une matrice de texte, l’exposition explore les changements et les fractures qui nous hantent et deviennent des sculptures hybrides, des scripts, de mutation et des images incontrôlables lents.

David Douard  puise son inspiration dans les processus de transformation et de développement à l’œuvre dans notre monde, ce qui rend les plantes, de l’esprit, de la salive, des images, de la technologie ou de la langue dans les outils de révéler les principes de la transmission. Organique, poreuse et complexe, son travail se déploie dans les limites et imite la dynamique d’un virus de la prolifération, se insinuant dans les «maux de la réalité» et la contamination du monde, et l’infiltration des mystères et des anomalies de notre programmation.

David Douard déploie son exposition «Mo’Swallow« comme une fable qu’il pourrait démêler entre la poitrine de l’alimentation et de l’œil médusé comme un témoin des mutations absurdes du monde. Il utilise par exemple le leitmotiv de la rumeur, que la contagion mentale mystérieuse ressemblant
un spasme irrationnelle, sans substance, la raison, l’intention ou même origine. Cette rumeur est née, développe, est transmis, disparaît, se transforme et éclate de nouveau, amélioré par les prouesses de la langue et la terre fertile des mythologies contemporaines. Comme un signe de la vie et le mouvement des imaginaires, il est proche
à un mode primitif et instinctive de la pensée
à partir de laquelle l’exposition attire substance. Comme un travail collectif, il fonctionne comme un connecteur entre les consciences, une contamination progressive psychique. Envoûtement du monde et ventriloquie collective: cette contagion mentale est autant une réponse magique comme un remède nécessaire de maîtriser l’inconnu. « Mo’Swallow » puise ses formes de cette jubilation de l’absurde
semblable à un rêve éveillé, recréant par des mutations d’un scénario dans lequel l’être humain, le poétique, la langue et la machine sont en mesure de mettre à nu les activités troublantes du monde.

Au niveau 2 Alcôve du Palais de Tokyo du 14 février au 11 mai. 

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